J'ai lancé une Startup en utilisant 2 formations d'AntoineBM
Projet QuestMaker - Mois 1 (Juin 2024)
Depuis quelques années, je déteste la chaleur de l’été.
Pas seulement parce que les bonbons collent au papier, mais surtout parce que chaque été = très peu de revenus.
Ça fait 8 ans que je suis prestataire de services, d’abord en tant que Freelance puis avec mon agence So Molto.
So Molto, c’est Axel, mon associé, et Alexis, mon salarié, présent dans la boîte depuis le 2eme mois. Ça veut dire 3 salaires à sortir tous les mois.
Et c’est là le gros problème : être prestataire de services, c’est galère.
Les revenus sont toujours en dent de scie & incertains
Très peu de clients “réussissent” pour pleins de raisons, même en se donnant à fond (j’en parlerais dans un autre post, probablement)
Tu peux faire des revenus intéressants, mais dès que tu as une période de creux (dans notre cas mi-décembre et juillet/Aout), tu crées un trou de tréso énorme que tu mets des mois à restabiliser
Dès que tu veux scaler, tu dois recruter, et au final, tu rentres dans un cercle vicieux où tu dois trouver sans cesse de nouveaux clients pour alimenter la machine, puis recruter encore et encore
Fin 2023, j’ai dit à mon associé Axel “Si l’année prochaine, on fait toujours la même chose full-time, j’arrête”.
J’arrête. Mais pour faire quoi ? En réalité, je n’en ai pas la moindre idée.
J’ai la chance de bosser tous les jours avec 2 de mes meilleurs amis.
Pourtant, le tableau est sans cesse entaché par le tableau des thunes : j’ai l’impression d’être un hamster dans une roue et qui, dès qu’il arrête de courir ne serait-ce que 5 minutes, se prend une giga sauce.
Alors, il faut changer radicalement les choses.
En début d’année 2024, on s’est concentré sur le fait de stabiliser notre chiffre d’affaires mensuel. Ça a été difficile, mais nous avons finalement réussi la mission.
Reste la deuxième étape : que faire ?
Un projet me trotte en tête…
J’ai 3 passions depuis quelques années :
Le Marketing
Apprendre des trucs
Le Rôle Play
Le Rôle Play concerne les jeux type Donjons & Dragons, qu’on voit dans Stranger Things par exemple.
(Ce qui est drôle, c’est que je déteste le Medieval Fantasy, alors que 98% de la communauté ne jure que par ça😥)
Je trouve que c’est un type de jeu formidable :
C’est la cour de récré version adulte : tu vis des histoires incroyables avec ton groupe d’amis
Il n’y a de limite que l’imagination : pas besoin de déguisement chelou, juste un groupe de potes autour d’une table et quelques dés, ça suffit pour jouer des heures
C’est un bon prétexte pour passer du temps avec tes amis : par exemple, je joue en ligne et ça me permet de garder contact avec des amis que je ne vois pas souvent à cause de la distance
SAUF QUE… VOICI LE GENRE DE TRUC QUE TU DOIS LIRE SI TU VEUX T’Y METTRE :
Sans déconner, tu peux te retrouver à devoir lire 900 pages de règles dispatchés dans 3 livres qui coûtent chacun 50 balles. Ce n’est pas une blague.
Quand j’avais 16 ans, j’ai acheté de type de bouquins. Superbeau hein ! Mais ils ont fini sur mon étagère et jamais utilisé.
J’ai eu de la chance : j’ai appris grâce à Axel (mon associé, si tu suis jusqu’ici 🤓)
Quand j’ai voulu lancer mes propres parties, il m’a transmis sa méthode.
Axel ? Il a un fucking Master en GameDesign + plein de projets et de gamejam dans les pattes. L’expérience de ses joueurs est primordiale, et comme moi, il n’est pas fan de ce type de bouquins.
J’ai une intuition : je pense que beaucoup de monde kifferait se lancer dans le Rôle Play…
Mais que ces bouquins ne conviennent qu’à un public bien particulier.
Autrement dit, si tu n’es pas accompagné par un pote patient et prêt à te vulgariser la chose… Tu peux avoir du mal à te lancer.
Je pense qu’il y a une troisième voie possible : celle d’une méthode d’Outsider Pirate du Rôle Play.
Pour ça ? Quoi de mieux que les formations d’AntoineBM.
C’est exactement ce qu’il est : un créatif, un outsider, un pirate qui se réinvente chaque année.
Vu que j’ai acheté une bonne vingtaine de formations chez lui depuis 2018, je connais exactement le process : Contenu stylé x Produits stylé = Succès (en théorie, en tout cas)
Je fouille dans les formations que j’ai achetées depuis 2018 et j’en sélectionne deux :
OFFRE INVINCIBLE pour créer des offres cool
MINI TUNNELS pour tout de suite créer une offre Evergreen (qui se vend en continu, pour les moldus du Marketing 🤓 Bienvenue à vous)
Semaine -1 avant le lancement
Commençons par l’Offre Invincible. L’idée c’est que ton business repose sur ta capacité à faire des offres exceptionnelles.
Si tu crées une offre super cool, ce sera plus simple à marketer et à vendre. Sauf que dans la pratique… C’est pas si simple.
La Formation te donne un super template que tu peux remplir à chaque fois que tu as besoin de créer une offre. T’es guidé pas à pas, ce qui t’évite de faire des erreurs.
Mais surtout, ça te permet de tout de suite intégrer les problèmes des clients et d’avoir 1 réponse parfaite à cette problématique.
Derrière, ce doc, il te sert non seulement pour créer tes contenus & pages de vente, mais aussi dans la création de ton produit.
J’ai créé ma première Masterclass : Débuter le Rôle Play en tant que Maître du Jeu.
Encore aujourd’hui, j’utilise le document d’Antoine à chaque création de nouveau produit.
Maintenant, j’ai une agence à gérer, à côté. L’inconvénient, c’est que j’ai peu de temps libre, mais j’ai 3 gros avantages :
Il me reste un peu de trésorerie pour tester des pubs Jour 1
On fait des pubs Méta & YouTube tous les jours
J’ai toutes les ressources en interne (Alexis notre salarié est monteur à temps plein depuis 2020)
De plus, je suis persuadé qu’une offre qui vend sur du trafic froid se vendra aussi super bien sur une audience chaude. L’inverse n’est pas vrai.
Donc autant mettre la barre haut le plus vite possible.
Je suis la formation sur les Mini-Tunnels d’AntoineBM pour mettre en place mon système de vente.
Le concept est trop cool : tes pubs alimentent ta base mail et une vidéo YouTube, qui sert de vente en donnant un code promo valable quelques jours.
Derrière, ta vidéo YouTube fait des vues et se développe en organique, te permettant de capter davantage de leads.
Je mets en place le système sur Leadpages (page de capture) & ThriveCart (pour collecter les paiements et gérer l’espace membre).
Mais j’ai un souci : quel prix proposer ?
Je suis habitué au B2B depuis toujours. Je n’ai aucune idée de quel prix demander pour un produit de pur divertissement.
Alors, je choisis de partir sur un produit d’appel à 7,99€.
Problème : comment être rentable avec de la pub ?
C’est toujours le soucis : si tu veux rembourser tes pubs, tu dois faire un minimum de chiffre d’affaires.
Mais si ton panier est de même pas 10€ ? Tu vas en chier.
Alors, j’ajoute 2 choses tout de suite : 1 Cross Sell & 1 Upsell.
Je propose en prévente un eBook de quêtes de jeu de rôle facile à mettre en place en vente complémentaire sur le bon de commande, à 7,99€
Une fois le paiement validé, je propose une deuxième Masterclass sur Comment jouer même si un de tes joueurs te fait faux bond au dernier moment (un problème récurrent dans le milieu 🤯)
De cette manière, mon panier max peut atteindre 45€. C’est pas encore fou, mais c’est un bon début.
Il est temps de lancer…
Jour 1 : QuestMaker est né !
Dimanche 26 mai, le matin, je paramètre mes pubs, puis… YOLO. C’est la première fois que j’utilise cette stratégie de petit produit d’appel avec des ventes complémentaires.
Je relis directement un Zapier à notre Discord, pour nous informer en cas de vente. Je le regarde plusieurs fois par jour, mais rien de spécial.
Dans la soirée, je suis au téléphone avec ma mère. Je reçois un message d’Axel : “C’est un test le message sur Discord ?”
Bordel de pâte à cul : non. C’était notre première vente !
Et le pire ? Le client a pris TOUS les produits ! (Que nous n’avions pas encore créés, d’ailleurs).
Puis une autre vente.
Puis encore, et encore. 2 par jours, toute la semaine.
Dès la première semaine, nos publicités étaient quasiment breakeven (autofinancé) par les ventes.
Tout a changé : nous avons trouvé un projet qui nous correspond à tous et qui a clairement du potentiel.
Nous pensions mettre quelques semaines avant de trouver nos premiers clients. Nous en avons eu une vingtaine en 1 semaine.
Nous avons immédiatement doublé la mise. Pour ce type de business, les bénéfices se font sur le “Backend”, c’est-à-dire sur la base email que tu possèdes.
L’étape 2 commence : fidéliser nos clients et revendre.
Pour ça, il nous faut de nouveaux produits. On lance immédiatement une deuxième Masterclass, en montant le niveau de production et de contenu d’un cran.
Semaine 1 de QuestMaker
Dimanche suivant, c’est un peu la douche froide. On se réveille avec une putain de vidéo de 20 minutes YouTube où un client nous défonce sur notre produit.
C’est la douche froide… Pendant 20 minutes. Parce qu’en vrai, obtenir son premier hater en 6 jours, ça veut dire que le projet à du potentiel.
Ironie de la journée : c’est notre meilleure performance de vente ! Merci à lui, du coup.
(Je ne sais pas si c’est lié)
Par contre, notre produit a flop.
Le concept était trop bien, mais je me rends compte d’une terrible réalité.
Mes taux d’ouverture d’emails sont effroyablement mauvais. Environ 10%.
Du coup, soit mon Marketing était mauvais (ce qui est une possibilité, j’ai peut-être tapé à côté)… Soit j’ai un souci technique qui fait que pas assez de monde est exposé à mon offre.
Je mets tout de suite en place tout ce qu’il faut pour remonter les taux d’ouvertures d’Email : SPF, DKIM, DMARC + un Lemlist pour chauffer le domaine.
Je segmente davantage ma liste et je décide de virer automatiquement tous ceux qui n’ouvrent aucun email en 10 jours. C’est radical, mais ça préserve ma délivrabilité email déjà pas très bonne.
J’ajoute donc mon produit flop en Upsell à mon premier tunnel de vente qui tourne toujours, ce qui me permet d’augmenter mon panier max à environ 69€.
J’ai remarqué que ceux qui prennent 1 upsell prennent quasiment tout.
Et bonne surprise ! Mon Cross-sell converti à 73% !! C’est ouf !
Le produit est super complémentaire au produit principal
Semaine 2 : le début des emmerdes
Je passe la moitié de la semaine à Paris pour la MSPcon de mes amis de chez BeMSP. Ils m’ont gentiment invité pour parler du travail Marketing qu’on a mis en place il y a quelques années sur leur chaîne YouTube. J’en parlerais un jour ici.
Nous avons passé quasiment toute la semaine avec Axel à produire nos Cross Sell : un ebook illustré de 80 pages. Lui, à fond sur le contenu, moi à fond sur la mise en page avec mes restes de cours d’Indesign en tête. Un enfer. Ça nous a pris une plombe. Mais le déléguer aurait été encore plus compliqué, en plus de coûter cher.
Mais malgré ça, le produit est trop cool, au-delà de nos espérances. Il fait 80 pages, et on en est fier.
Également, je vois vraiment QuestMaker comme une sorte de Startup : la croissance m’obsède et plus on va vite, mieux c’est. De ce fait-là, j’ai toujours 3 métrics à suivre.
Metric #1 : Est-ce qu’on publie régulièrement des contenus sur nos réseaux sociaux ?
Clairement, on avait du mal là-dessus. Alors on s’est tourné vers LE format nobrain par excellence : le Podcast filmé. La chance qu’on a, c’est qu’on possède tout le matériel vidéo en interne pour s’autoproduire. On se book le Mardi pour tourner 6 épisodes de 30 minutes, qu’on va ensuite pouvoir décliner en Short, Reels & TikTok.
Sauf que…
Bordel. On avait laissé l’auto-focus sur l’une des caméras, qui jusqu’ici ne nous a jamais fait faux bond en une trentaine de tournages. Sauf que là, elle a décidé de faire le point sur la main d’Alexis. Du coup, c’est rapé pour les shorts. On lance quand même notre premier épisode pour se faire les dents, mais il faudra retourner. Et c’est chiant : Alexis habite à Saint Etienne, Axel à Grenoble, moi à Lyon. Ça fait perdre une journée à tout le monde, alors que chaque jour ouvré est précieux.
Metric #2 : Est-ce que les clients sont contents de ce qu’ils achètent ?
Les ventes continuent, mais surtout, nous mettons en place une opération “Satisfaction 100%”. On rappelle TOUS nos clients pour échanger avec eux sur leur expérience avec nos produits.
Je suis content d’avoir pris cette décision. Beaucoup de personnes ne l’auraient pas fait pour des produits à 7€. Mais ça a été ultra-bénéfique, puisque nous avons pu retirer plein d’enseignements.
Metric #3 : Est-ce que je peux créer davantage de produits, plus vite ?
C’est le gros sujet : plus j’aurais de produit au catalogue, plus QuestMaker peut faire de chiffres d’affaires. Le problème, c’est que chaque produit nous prend de plus en plus de temps à produire.
Dans notre thématique, nous sommes comparés à des bouquins de 400 pages illustrés. Nous ne pouvons pas faire de Masterclass survolés. Alors, on met le paquet. Maintenant qu’on a 2 Masterclass en ligne, je transmets à Axel la création des prochains produits.
Mais j’ai également une autre idée : pourquoi ne pas aller chercher ailleurs ? J’ai un peu de trésorerie, et j’ai créé une Masterclass sur “Comment créer un Super Méchants pour ton Role Play”. Sur le fond, j’ai plein de mécaniques à transmettre à mes joueurs. Mais sur la forme, comment faire un méchant trop stylé qui fait des discours de méchant ?
Je contacte mon ami Victor Ferry, avec qui j’ai déjà travaillé pas mal de fois par le passé. Lui, c’est un boss de la Rhétorique. Il sait parfaitement produire des Masterclass, et donc je peux lui déléguer une partie de mon produit très facilement. Et surtout ? Je savais que le projet le tenterait : PERSONNE ne va le voir et lui demande “Tu peux m’aider à faire un discours pour passer pour un gros connard stp ?” 😆
Le projet le botte à 100%, et on se lance ! En 2-3 réunion et un peu d’investissement, j’ai pu déléguer un produit qui va être de super qualités.
Tout tourne bien … Seulement…
Vendredi, tout s’arrête.
Premier jour sans vente…
Puis stop. Plus rien.
La machine s’est enlisée.
Semaine 3 : Le moment où je deviens fou
Je passe ma semaine à essayer de comprendre d’où vient le problème, tout en travaillant sur la nouvelle Masterclass en parallèle.
J’ai 2 hypothèses :
Soit, du jour au lendemain, tout le monde s’en fout de nous. Ça me paraît absurde, parce qu’au pire, nos coûts auraient juste augmenté mais nous ne serions pas passés de 2 ventes par jour à 0.
Soit il y avait un problème technique. Sauf que j’ai testé, testé, encore et encore, dans tous les sens. Tout semblait fonctionner. C’était l’enfer.
Puis j’ai passé une soirée avec mes amis Manon & Mathias, et ils m’ont fait une remarque basique mais très pertinente : “T’as essayé d’aller jusqu’au bout du tunnel de vente ?”
Une fois rentré, je me suis auto-acheté mon propre produit. Et bingo. Mon système de paiement était tout cassé. Il tournait dans le vide.
Le problème ? C’est que le temps presse : je dois faire décoller le projet le plus vite possible pour au moins amortir le salaire de notre salarié.
Passer de 2-3 clients par jour… à 0, ça fait mal.
Et quand les choses commencent à mal tourner, on peut vite commencer à faire n’importe quoi : tester plein de setup bizarres, changer 1 truc ou 2 en espérant que ça règle le problème magiquement etc.
Je suis confronté parfois à ce problème sur mes clients, et la façon dont je le gère, c’est simplement de reprendre tout à 0 de façon rationnelle.
J’ai fini par avoir cet éclair de lucidité, et j’ai démonté puis reconstruit mon système de 0.
J’ai réinstallé chaque outil, chaque bout de code les uns après les autres.
J’ai également changé de processeur de paiement. C’était un peu douloureux : j’aimais bien ThriveCart, d’autant plus que tout mon espace membre se trouvait dessus. Thrivecart est un paiement One Time, c’est-à-dire que tu le payes 1 seule fois et tu profites ensuite de toutes les mises à jour. Pour ma part, je l’ai acheté en 2019, et je l’utilise encore depuis.
Finalement, mon choix s’est tourné vers SamCart. Voici les raisons :
L’abonnement est cher (150€ environ), mais il absorbe les frais Stripe, contrairement à ThriveCart. Selon mon prévisionnel, si j’atteins l’objectif que je me suis fixé en nombre de commande pour faire vivre toute ma boîte, alors ce sera amorti. Et si je n’y arrive pas, la boîte fera faillite de toute façon 🤓 Donc osef
L’espace membre est + pro et fait plus sérieux, c’est un détail, mais c’est intéressant
Surtout, le gros +, je peux ajouter non pas 1 seul Cross Sell, mais autant que je veux ! Ça veut donc dire que je peux faire grossir mon panier max et mon panier moyen facilement. J’ajoute donc non pas 1 cross-sell mais 3. Au-delàs, tu crées une paralysie du choix, et c’est pas bon pour tes ventes !
La leçon ici, c’est fait tes calculs : parfois on veut économiser sur outil qui, en réalité, peut nous faire gagner + d’argent. On se représente mal les gros chiffres et les intérêts composés, donc il faut essayer de se poser sur un tableur excel et faire des simulations.
Pour ma part, j’ai fait tous mes calculs prévisionnels avec Google Sheet et ChatGPT.
Après des jours et des jours à bosser sur ça, à rapatrier tous mes clients sur SamCart et recréer tous mes paniers, je relance enfin la machine… Et ça remarche !! Let’s go, les ventes reprennent.
En parallèle, on refait une journée de tournage pour notre Podcast : on jette nos 5 épisodes flous, et on en tourne 7 nouveaux. L’image est nickel, le son est nickel, et ça nous permet d’avoir des semaines de vidéos d’avance + des dizaines de shorts, pour publier tous les jours.
Semaine 4 : Le bilan du premier mois
Cette dernière semaine du mois a été très dense. Au programme :
On lance notre Masterclass la plus ambitieuse.
L’un des gros besoins dans le Role Play : créer son propre univers. Imagine le truc : tu dois créer un jeu de A à Z, inventer une grande histoire et entraîner tes potes dans une aventure de fou.
La difficulté qu’on a, c’est de trouver le bon prix. Je suis habitué aux prix “business” qu’on trouve sur les formations en ligne : entre 47€ et parfois même jusqu’à 5 chiffres pour les plus gros programmes.
Sur la dernière Masterclass qu’on a sortie, nous l’avons pricé à 29,99€. Mais au vu des faibles ventes, j’ai l’impression que c’était un peu cher pour notre audience, qui n’a pas encore une très grande confiance en nous.
Après discussion avec Axel, il m’a suggéré d’appliquer la stratégie suivante : mettons un prix de lancement faible, 14,99€, et voyons d’abord si on fait des ventes.
Il a raison : certes, le prix est faible par rapport aux 2h30 de contenu de qualité et exclusif à l’intérieur, mais c’est toujours beaucoup plus facile de monter un prix que de le baisser. Tout le but du jeu maintenant est, pour nous, de trouver “le bon prix” auquel vendre nos produits. Un juste équilibre entre la quantité vendue et le rendement.
Pour le Marketing, j’ai évidemment repris l’Offre Invincible d’Antoine, et je l’ai couplé à la stratégie d’email mon GOAT ultime, Ramit Sethi. J’adore ce mec ! Si tu ne le connais pas, regarde sur Netflix “How To Get Rich”. Sa stratégie d’email est la suivante : 6 à 8 emails, réparti sur plusieurs jours. Ça reprend la structure de vente AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action), réparti sur chaque email.
Jour 1 : Le Hook, pour accrocher l’attention (A)
Jour 2 : La Tactique, pour apporter de la valeur à l’audience (I)
Jour 3 : Le Reveal, pour annoncer le produit (D)
Jour 4 : L’Ascenceur, pour garder la motivation et développer le désir pour le produit (D)
Jour 5 : Le Closing et La Dernière chance, pour inciter à l’action avant que le prix remonte (A)
Au moment ou j’écris, j’en suis au jour 4. On a fait quelques ventes. Je sais que le dernier jour, c’est celui où tout s’active. Alors… Je te tiendrais au courant dans un futur post ! Abonne-toi si ça t’intéresse 😎
J’ai retourné complètement mon tunnel de vente
Comme mon premier mini-tunnel de vente pour la Masterclass Débuter le Rôle Play en tant que Maître du Jeu marche plutôt bien… J’ai eu une idée. Mon Cross Sell converti à 70% environ. Ça veut dire que quasiment tout le monde prend le produit complémentaire que je propose à ce moment-là (ce fameux ebook illustré qui nous a pris 2 semaines de travail quasi full-time avec Axel).
Qu’est-ce qui se passe si… je fais ça ?
J’ai donc lancé en front line mon Ebook en vente via une campagne Facebook. On a tourné les pubs, fait la page de vente, et remit exactement le même système que sur la Masterclass. La seule différence, c’est que je ne collecte les emails QUE de mes clients.
Nous l’avons lancé hier, et pour l’instant, le coût d’acquisition client est 2 fois moins élevé que sur la Masterclass et 100% des clients ont pris l’ebook ET la Masterclass Débuter le role play.
Bien sûr, ça va bouger à mesure que la campagne va être diffusée, mais je te tiendrais au courant petit à petit de ce tunnel. Je suis plutôt content de moi 🤓
On a engagé la refonte totale du Mini-tunnel et de notre 1ère Masterclass
Il faut faire la différence entre ce que les gens disent et ce qu’ils pensent vraiment. C’est le PLUS DUR en Marketing. Et c’est là où on se plante souvent. On accorde trop d’importance à ce que les gens nous disent, pas assez à ce qu’ils font réellement.
Par exemple ? Lors de nos Interview, un client s’est plaint qu’il y avait trop d’incitation à l’achat. Mais quand on a regardé sur le backoffice, il avait TOUT acheté quand même. Ça me donne 2 indications.
Il a “voté” pour nous avec sa carte bleue, c’est la meilleure preuve d’amour pour un business
Il a quand même un sentiment négatif, ce qui veut dire que les produits doivent le satisfaire au maximum pour éteindre ce sentiment, sinon ce potentiel client fidèle ne reviendra pas
Comme notre campagne ne faisait plus de ventes pendant quelques jours lors de la semaine 3, j’ai ajouté une étape à mon Mini-Tunnel. J’ai émis l’hypothèse que Facebook m’envoyait que des prospects de merde, vu que ma campagne était optimisée sur ça, à la base (depuis, j’ai fait des campagnes d’achat, mais il fallait bien démarrer quelque part).
Voici ce que j’ai fait :
ET BORDEL ! Meilleure décision. Déjà, en 3 jours, j’ai collecté 100 réponses qualitatives qui me permettent de mieux comprendre ma cible et ses problèmes.
Ensuite, non : Facebook ne m’envoie presque QUE des clients potentiels. On a exactement les produits qu'il leur faut.
MAIS… Dans ce cas-là, pourquoi est-ce qu’ils ne deviennent pas client ?! Notre produit coûte 7,99€. C’est inadmissible qu’ils n’achètent pas.
Pourtant, si on regarde notre tunnel de vente et les retours clients, tout semble au vert. On convertit 5% des prospects en client, et on a eu 1 seule demande de remboursement sur 46 clients.
C’est le danger du Benchmark : tu peux avoir l’impression d’être dans le vert, parce que tu te compares “aux chiffres du marché”. Mais en voyant ces résultats de sondage, j’ai la conviction profonde que je peux passer de 5% à 20% voir 30%, ce qui changerait absolument tout.
(Peut-être que je me plante totalement : je te le dirai dans les prochains posts, si j’arrive un jour à finir celui-ci…🤯)
Donc, j’ai proposé à Axel une décision radicale.
On refait entièrement notre Lead Magnet pour le remplacer non pas par 1 vidéo de vente, mais 3 vidéos avec beaucoup de valeur et des concepts inédits dans le monde du Rôle Play.
On refait entièrement notre 1ère Masterclass qu’on a créé il y a 1 mois. Depuis, nous avons beaucoup appris et nous sommes capable de faire quelque chose de bien meilleur. D’autant plus que grâce aux discussions qu’on a eu avec chacun de nos clients, on sait exactement ce qui leur plait. Si on leur éclate la tête avec des concepts de ouf dès la 1ère vidéo de formation, on les fidélise à fond.
C’est la 3eme conversion. La 1ère, c’est les prospects, la deuxième c’est les clients, et la troisième, c’est le fait que tes clients consomment le produit et passent à l’action. C’est la clé, je pense, pour les fidéliser.
On a donc entamé la production des nouveaux Lead Magnets et de la nouvelle Masterclass. On a annoncé à tous nos clients qu’on allait faire une grosse mise à jour et qu’ils allaient tous y avoir accès, sans débourser 1 euro de plus.
Je pense que ça va régler notre problème de fidélisation. Le reste consistera ensuite à continuer de développer des super produits et garder le rythme de vente et de production de contenu.
Bilan ?
À la base je voulais faire un post pour synthétiser ce que j’avais fait ce mois-ci. À la place, c’est une espèce d’énorme bloc de texte informe et antipathique. Bravo à toi si tu as lu jusqu’ici 😆
Le pire ? J’ai coupé pas mal d’autres passages. On surestime ce qu’on peut faire dans sa journée, mais on sous-estime ce qu’on peut faire en 1 semaine. En écrivant tout ça, je me rends compte de tout le travail accompli en 4 semaines :
On est passé de 0 clients à 46
On a créé 5 produits en 4 semaines
Instagram est passé de 0 à + de 500 followers en ne faisant rien d’autre que publier des reels
On a commencé à construire notre communauté de clients sur Discord (j’en ai pas parlé ici, mais on a intégré ça dès le premier jour)
Même si, d’apparence, QuestMaker ressemble pour l’instant à un simple business de formation en ligne, j’ai insufflé à l’intérieur mes 10 ans d’entrepreneuriat, toutes mes connaissances en Marketing et injecté les codes des Startup autofinancés.
Sans mentir, l’un de mes moteurs est le fait que l’été est toujours très délicat à gérer pour un prestataire de services B2B. Tout est à l’arrêt, et on fait rentrer très peu de chiffre. J’ai une grosse pression parce qu’avec Axel, non seulement on doit payer nos charges, mais aussi et surtout le salaire d’Alexis, notre employé.
Mais c’est la première fois que j’ai un projet avec autant de tractions et qui me motive autant. Bosser dans le Rôle Play, et surtout, bosser selon SES règles, ça change tout.
Voici les leçons que j’en tire ce premier mois :
Si tu veux lancer un projet qui marche rapidement, la vitesse est la clé : certe ce que tu vas faire sera imparfait, mais tu vas apprendre 10x plus vite ! Tout ce que tu fais aura 10x plus d’impact. Je pensais qu’il me faudrait 3 mois minimum pour en être là où j’en suis. On a franchi les premières étapes à une vitesse folle.
La croissance est le carburant : quand on a 2-3 ventes par jour, tout est beaucoup plus facile. Pas besoin de + de motivation pour se mettre à travailler, pas besoin de vidéo de motivation etc. Tu fais, parce que ça marche. Par contre, la semaine d’arrêt qu’on a eu était mentalement très dure. J’avais l’impression que tout était fini et qu’on ne s’en sortirait pas. Mais depuis, je suis encore plus à fond !
Découvre ton marché le plus vite possible : j’ai de la chance d’avoir eu une bonne intuition marketing sur le marché, parce que je fais partis des clients potentiels. J’ai créé ce que je voulais voir dans mon milieu, et j’ai eu la chance d’arriver sur un terrain vierge. Mais cet avantage ne dure que peu de temps. Si tu veux aller plus loin, tu dois interroger ton marché. C’est pour ça qu’on a mis en place le sondage et qu’on a rappelé tous nos clients (même ceux qui nous ont donnés “que” 7€). Pour certains, ça paraît absurde, mais c’est super important. On obtient de la super data, et pour le client, il se sent vraiment considéré (parce que c’est le cas). On veut que nos clients soient SUPER CONTENT de nos produits, point. Il n’y a pas de déclaration d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.
Les grands artistes copient, les génies volent : j’ai volé à Antoine ses stratégies Marketing pour me les approprier et les faire mienne. Ça veut dire que je suis responsable de mes réussites, mais aussi de mes fails. Quand tu prends une formation en ligne, par exemple les siennes, il te donne un coup dans le dos pour t’élancer. Derrière, à toi de prendre des décisions pour avancer. Par exemple, délibérément ignoré ses conseils de pricing, ou encore l’utilisation de Podia parce que dans mon cas, mon business n’est rentable QUE si j’arrive à faire constamment des ventes complémentaires. C’est pour ça que je me suis dirigé vers ThriveCart puis SamCart, bien plus efficace là-dessus.
Chaque super produit est un actif long terme : Dès la 3eme Masterclass, le fait d’intégrer toute l’équipe dans la conception des produits nous a certes rallongé le temps de création, mais nous permet d’avoir un produit d’une qualité exceptionnelle par rapport à ce qu’on trouve sur le marché. C’est pour ça qu’on a décidé de refaire notre produit d’appel au bout de même pas 1 mois : grâce à notre vitesse d’exécution, on a appris très vite à faire de meilleurs produits, et donc investir beaucoup de temps dans notre produit d’appel va nous permettre de créer des super fans beaucoup plus vite. C’est un actif inestimable.
C’est tellement plus simple de bosser sur un projet que tu kiffes à 100% : j’adore le Marketing, mais dans la boîte, je suis le seul taré qui aime bouffer ça du matin au soir. Là, ce projet drive tout le monde à 100%. Le fait de partager en interne chaque vente grâce à un bot Discord nous donne à chacun notre boost de dopamine, et permet de nous motiver constamment pour faire mieux.
J’espère que cet énorme pavé t’a intéressé. Je te jure que j’ai vraiment voulu faire plus simple, mais plus j’écrivais, plus je voyais de truc à raconter.
J’ai préféré faire quelque chose de complet, qui te permet de voir réellement les coulisses d’un projet comme celui-là.
Mais attention : il m’a fallu des années avant de pouvoir exécuter de cette façon. Déjà il faut être sur “le bon projet” (j’en reparlais un jour), et ensuite il faut savoir sur quoi bosser et comment.
Si tu as bien aimé, n’hésite pas à t’abonner et je t’enverrais la suite de l’histoire !